Voilà comment est récolté le tea-tree, ou arbre à thé (Melaleuca alternifolia) dont on extrait ensuite l’huile essentielle si populaire. D’énormes machines dévorent des rangs d’arbustes s’étirant sur des parcelles immenses… en Australie ou en Nouvelle-Zélande.
L’arbre à thé n’aime guère le gel, et pousse dans les zones humides subtropicales, donc pas en Bretagne !
Il est certes possible de l’acclimater, et on en trouve ça et là dans des jardins sur la côte et même chez nous. Mais certainement pas assez pour le cultiver sur la ferme et obtenir une huile essentielle de tea-tree bretonne !
Une alternative locale à l’huile essentielle de tea-tree ?
L’huile essentielle de tea-tree est très populaire et à juste titre: son efficacité n’est plus à prouver.
Mais elle est cultivée en monoculture industrielle, souvent sur d’anciens marais auparavant riches de biodiversité. Produite aux antipodes, son bilan carbone est par ailleurs mitigé.
Mais au fait, à quoi bon faire venir du bout du monde une huile essentielle de tea-tree alors que l’on a mieux ici ?
Il existe en effet dans nombre de nos jardins un arbuste aromatique acclimaté par les romains en leur temps : le laurier noble (ou laurier sauce), Laurus nobilis pour les intimes. Et comme la nature est bien faite, on en obtient une excellente huile essentielle !
Excellente car aux multiples propriétés thérapeutiques* : non seulement l’huile essentielle de laurier noble recouvre tous les bienfaits du tea-tree, mais aussi beaucoup d’autres. C’est bien simple, s’il on devait classer toutes les huiles essentielles connues en fonction de leur polyvalence pour l’aromathérapie, les deux grandes gagnantes seraient la lavande fine et le laurier noble.
Et il en va de même pour l’hydrolat de tea-tree, entre autre bénéfique pour les peaux à tendance grasse et acnéïque. Optez plutôt pour l’hydrolat de laurier noble, aux propriétés plus étendues, et dont le bilan carbone est bien meilleur !
Culture et récolte du laurier noble
Nous produisons l’huile essentielle de laurier noble sur notre ferme, en Bretagne. Nous y avons planté au début de l’aventure Avelenn en 2016 des haies de laurier. Elles séparent nos champs et protègent maintenant nos cultures du vent. Plusieurs espèces d’oiseaux y trouvent même un abri pour la construction de leur nid.
C’est à la fin de l’hiver, en février-mars, que nous récoltons à la main les rameaux de laurier, juste avant la nidification. Les branches sont coupées une à une, de manière à sélectionner la meilleure matière première pour la distillation, tout en permettant à la haie de se régénérer. Elle pourra ainsi continuer à jouer pleinement son rôle écologique et à accueillir la biodiversité du lieu.
Le laurier à la distillerie
Nous distillons ensuite les rameaux sur place, à la ferme. Un broyage préalable permet une extraction optimale des composés aromatiques par la vapeur d’eau. Nous réalisons la distillation à très basse pression, et jusqu’à son terme, c’est à dire tant que l’huile essentielle coule. Ce point est très important, et garantit la présence de tous les composés dans l’huile essentielle de laurier noble. Et surtout toutes ses propriétés !
Voilà, vous savez tout sur l’huile essentielle de laurier noble Avelenn !
Alors pensez global, et agissez local en soutenant des paysans bio :
Retrouvez l’hydrolat et l’huile essentielle de laurier noble Avelenn dans notre boutique en ligne.
*n’étant ni médecins, ni pharmaciens, la loi française ne nous permet de citer aucune allégation thérapeutique pour nos produits, ni de proposer de posologie pour leur usage.